Evènements
Mardi 06 Mai – 18:30
Bertrand Denzler - Frantz Loriot
Double solo : Bertrand Denzler, saxophone ténor // Frantz Loriot, alto.
‘’Nous jouons chacun un solo, mais en même temps : deux solos simultanés dans un même espace. Sommes-nous capables de ne pas nous écouter, de ne pas nous entendre, de ne pas nous préoccuper l’un de l’autre, de ne pas nous soucier du résultat de cette superposition, de ne pas construire un langage commun et un monde partagé, parvenons-nous à vivre ensemble sans communiquer, à nous côtoyer sans nous affecter, à créer un tout disparate, à prouver que tout fonctionne ? Nous ne pro
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Commentaires

- Commentaire de Jacques (2012-05-11)
baron / denzler / guionnet / r
"Le projet de Propagations est de réunir quatre grandes figures de la nouvelle musique improvisée européenne, quatre saxophonistes aussi différents que leurs noms sont bizarres et leurs prénoms communs, quatre type aux styles aussi différents que proches, aussi éloignés qu’identiques, inverses, opposés, multiples. Trois improvisations autour du même objet et de ses dérivés (alto, soprano, ténor), pour un balayement des possibilités quasi infinies de cet instrument topologiquement fermé, comme on dit, sans bord ni limite. S’entremêlent ici des chemins de traversent qui se croisent et s’esquivent, se rencontrent et se heurtent, se caressent et s’accompagnent. Tour à tour souffle continu, granulations, sursaut stridents, boucle répétitive, ondulations rauques, sifflements, percussions à air comprimé, timbre, microtonalité, et d’autres choses encore, Propagations se… propage, oui, comme les lignes non-euclidienne d’un ruban de Möbius sous le potentiel gravitationnelle de sa masse ponctuelle, éphémère, momentanée, passagère, provisoire, mais jamais précaire. Le quatuor navigue sur le même fil d’auteurs modernes comme Mike Shiflet ou Daniel Menche, à brûler leurs livres de grammaires et imiter une forme de langage des signes sans les mains, et leur passion pour le continu l’unique et le singulier, pour l’oscilloscope en berne et l’électrocardiogramme bloqué sur décès. C’est au fond ce qui signe notre modernité : arriver à être électronique sans électricité."
Saïmone / Guts of Darkness / Septembre 2011
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